Pourquoi les métiers de la communication sont moyennement attractifs

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Une désillusion chez les jeunes communicants. 

Découvrez ci-dessous les résultats de la première étude sur « l’attractivité des métiers de la communication », réalisée par COM-ENT et le cabinet Occurrence, accompagnés par le Bureau des Jeunes de l’AACC. Force est de constater que notre secteur n’est pas le plus en vogue…

Principal enseignement de l’étude : les métiers de la communication sont perçus comme « moyennement attractifs » par la majorité des répondants, avec une note de « seulement » 6,7/10. L’étude montre notamment une certaine désillusion des répondants qui exercent leur métier depuis plusieurs années…

 

Les plus optimistes

  • Les communicants indépendants ont donné la meilleure note moyenne : 7,79 /10.
  • Parmi les plus optimistes on retrouve aussi les « nouveaux entrants » avec une note de 7,33 /10 pour les étudiants, 7,21 /10 pour les moins de 26 ans et 6,95 /10 pour ceux ayant moins de 5 ans d’expérience.

Les plus pessimistes 

  • Les personnes en recherche d’emploi ou transition de carrière ont donné la plus faible note moyenne : 5,91/10.
  • Les plus critiques sont les répondants travaillant dans une agence où une société d’études avec une note de 6,27/10 et ceux ayant entre 26 et 35 ans avec une note de 6,46/10.
NOTE /10
Note moyenne 6,70 /10
PAR ÂGE
Etudiant 7,33 /10
Moins de 26 ans 7,20 /10
De 26 à 35 ans 6,46 /10
36 ans et + 6,68 /10
PAR STATUT
Indépendants 7,79 /10
Top management 6,92 /10
Entreprises 6,89 /10
Conseil – Stratégie 6,53 /10
Créatif 6,53 /10
Back Office 6,48 /10
Partenaires, agences 6,42 /10
Secteur privé 6,60 /10
Secteur public 6,90 /10

 

Forces et faiblesses des métiers de la communication 

Dans le top 3 des critères qui contribuent à l’attractivité du métier, figurent : 

  • Le sens donné au travail avec une note de 8,31/10
  • L’intérêt intellectuel avec une note de 8,13/10
  • Et, plus surprenant, l’équilibre vie pro/vie perso avec une note de 8,04/10

À l’inverse, dans le “flop 3” des critères d’attractivité, sont mentionnés : 

  • L’employabilité avec une note de 7,01/10
  • Les possibilités de formations avec une note de 6,69/10
  • La reconnaissance du métier par la société avec une note de 6,07/10

Avec une note de « seulement » 6,7/10, les métiers de la communication sont perçus comme moyennement attractifs. un chiffre qui oblige à questionner les pratiques.

 

Quels remèdes ? 

Selon la matrice de corrélation de l’étude, les critères qui contribuent plus fortement à la note d’attractivité globale des métiers de la communication, mais qui doivent être améliorés afin d’augmenter cette note sont :

  • « Pouvoir exprimer sa créativité », avec une note actuelle de 7,27/10
  • « Avoir de bonnes relations avec ses parties prenantes », avec une note actuelle de 7,42/10
  • « Avoir des opportunités d’évolution de carrière », avec une note actuelle de 7,42/10
  • « Avoir des responsabilités », avec une note actuelle de 7,38/10
  • « Avoir une raison d’être », avec une note actuelle de 7,15/10
  • « Exercer un métier reconnu par la société », avec une note actuelle de 6,07/10

En interne dans les entreprises, comme en externe aux yeux  de la société, ces critères sont donc des leviers à privilégier pour agir positivement sur l’attractivité de nos métiers.

« Si la note de 6,7/10 n’est pas exécrable, c’est une alerte et nous ne pouvons pas nous en satisfaire. L’image du secteur de la communication et de la profession a été écornée ; le dénigrement de ces métiers en externe se répercute sur la vision que les professionnels ont de leur métier et qui n’est pas positive. L’expérience de vie dans notre secteur n’est pas bonne et va dans le sens de la désillusion. Il faut réfléchir à ce qui enrichit les jeunes, à la manière dont ils sont traités aussi. » 

« Nous devons garder en tête que la communication est ce qui a permis de construire nos sociétés et permettra de les faire évoluer positivement. Les communicantes et communicants sont engagés sur des sujets structurants de stratégie, d’impact positif, de RSE, de confiance et de bien-être au travail. C’est terrible que ce métier essentiel ne bénéficie pas de la reconnaissance qu’il mérite. » Séverine Lecomte, Présidente de COM-ENT.

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Plus d’informations sur l’étude :

  • Cette première étude sur l’attractivité des métiers de la communication a été réalisée par COM-ENT et le cabinet Occurrence, accompagnés par le Bureau des Jeunes de l’AACC. Avec le soutien de l’ARCES, Audencia SciencesCom, Balance ton agency, le Celsa Alumni, Communication Publique, le CPA, Dauphine Alumni, l’IICP, l’ISCOM, l’ISTC, la Filière Communication, le Label Digital Marketing School et le SCRP.
  • Menée de mai à octobre 2022 auprès d’un échantillon de 1295 personnes du secteur aux profils variés (âge, statut et métier), l’enquête a permis de recueillir leurs perceptions, leurs attentes et d’identifier ainsi ce qui pourrait être développé et optimisé pour valoriser ces métiers.

« Nous avons souhaité avec cette étude comprendre où en sont nos métiers, comment sont-ils perçus par ceux qui l’exercent ou se préparent à l’exercer, en prenant en compte tous les âges, statuts, expériences, types de métier etc. C’est une photo très fiable de notre métier et une prise de conscience essentielle pour ensuite être en mesure de proposer des pistes d’amélioration pour construire une véritable marque employeur de notre secteur » déclare Séverine Lecomte, Présidente de COM-ENT.

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